III. Méthodologie

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Màj : 21 avr. 2022   –   # pages : 26

Synthèse

https://democratiedirecte.net/methodologie#synthese
phases-de-projet.png

La méthodologie présentée ici vise à intégrer efficacement et de façon spontanée (auto-organisée) le travail de 1.000 groupes C&D dont la mission est de concevoir et implémenter collectivement le système de démocratie directe dont les principes de base sont énoncés dans l'article Définition.

Cette méthodologie peut se résumer en quatre points : tableur, rapports, découpage, intégration.

Tableur

Le noyau de cette méthodologie – son "centre nerveux" – est le tableur suivant, qui permet d'identifier chaque groupe C&D par un numéro, auquel correspond :

  • à gauche, son domaine du système (une des 200 lignes) ⇔ le "C" de C&D ;
  • à droite, sa phase du projet (une des 5 colonnes) ⇔ le "D" de C&D.

Codes d'identification des groupes
(cliquez sur l'image pour accéder au tableur)

groupes.png

Tableur

Ainsi pour le groupe 112 (cellule G25) :

  • son domaine du système est : Communal, Législatif, Référendum, Décision, Blanche ;
  • sa phase du projet est : Conception.
Rapports

Dès qu'un groupe est constitué un lien est collé sur son numéro dans le tableur. En CTRL-cliquant sur ce lien on accède au site web du groupe, où celui-ci publie, et met à jour en temps réel, ses deux rapports (qui sont ainsi accessibles à tous les autres groupes) :

  • un rapport aval constituant le cahier des charges ("l'input", les instructions) pour le groupe de la phase suivante ;
  • un rapport amont composé des commentaires au rapport aval du groupe de la phase précédente.

Ainsi le rapport aval du groupe 76 constitue le cahier des charges destiné au groupe 77 (cellule G18), et le rapport amont du groupe 77 contient les éventuels commentaires concernant le rapport aval du groupe 76.

Découpage

Chaque groupe correspondant à l'intersection entre un domaine du système (une des 200 lignes décrites dans la partie gauche du tableur) et une phase du projet (une des 5 colonnes dans la partie droite du tableur), la charge de travail est ainsi répartie en 200 x 5 = 1.000 groupes spécialisés, chacun correspondant à un sous-projet :

  • 200 lignes = domaines du système ;
  • 5 colonnes (partie droite du tableur) = phases du projet ;
  • 1.000 cellules (partie droite du tableur) = groupes C&D (intersections entre un domaine et une phase).
Intégration

Au moyen du tableur une dynamique d'intégration du travail de ces groupes C&D est opérée de façon spontanée (auto-organisée), via des flux d'information croisés :

  • flux verticaux : comparaisons entre rapports d'une même phase, mais de domaines différents :

    tout groupe peut consulter les deux rapports de chacun des 199 autres groupes de sa phase, ce qui lui permet par comparaison d'évaluer son propre travail, en termes (i) quantitatifs (points omis, ou au contraire empiétements sur le domaine d'autres groupes) et (ii) qualitatifs (amélioration des points).

    Trois groupes de mise en cohérence ont pour mission d'aider les 1.000 groupes R&D à s'intégrer verticalement, en établissant une liste de recommandations, établie sur base de l'observation (i) du système politique existant et (ii) du travail innovateur des groupes R&D.

  • flux horizontaux : validations des rapports avals par les rapports amonts, dans un domaine déterminé :

    le rapport aval d'un groupe doit être validé (c-à-d considéré comme utilisable et complet) par le groupe de la phase suivante, dont il constitue le cahier des charges ; la validation est rarement intégrale et dans ce cas des commentaires sont publiés dans le rapport amont ; ces commentaires entraînent des corrections dans le rapport aval correspondant (màj).

    Chaque cellule de la zone droite du tableur comprendrait donc trois informations :
    - numéro groupe = lien vers site web
    - date rapport aval = lien vers cahier des charges
    - date rapport amont = lien vers commentaires
    Toute mise à jour des rapports est en outre annoncée par chaque groupe sur son info-lettre.

Nul besoin d'un chef de projet ni de "coordinateur" ! En outre, nul besoin d'attendre que tous les groupes soient constitués : le premier groupe créé, quel qu'il soit, pourra commencer à travailler en établissant (i) un rapport d'existant décrivant la situation actuelle correspondant à son domaine d'ordre 2 (sa cellule du tableur), et (ii) une ébauche de rapport aval.

Enfin selon nos estimations, l'application de la présente méthodologie permettrait de réaliser en cinq à dix ans le système de DD dont les principes de base sont définis dans l'article Définition.

La synthèse en vidéo (9m41s - 2019)

Dans les sections suivantes nous allons développer les principes que nous venons de résumer.

Domaines du système

https://democratiedirecte.net/methodologie#domaines-du-systeme

La présente section concerne la partie gauche (entête verte) du tableur introduit en première section.

Comme expliqué dans l'article Définition on veut développer et installer un système référendaire et un (subordonné) système de délégation (à des humains ou à des systèmes d'IA), pour les trois types de pouvoirs constitutionnels (législatif, exécutif, judiciaire) et cela aux niveaux communal, national et international.

Ajoutons ici que tout acte du pouvoir – quel que soit son type (législatif, exécutif, judiciaire) ou niveau (communal, national, international) – doit être géré comme un projet en soi, de sorte qu'il peut être décomposé en (au moins) quatre phases de gouvernance : préparation ⇒ décision ⇒ exécution ⇒ contrôle. La phase de contrôle a pour fonction (i) de vérifier que l'exécution est conforme à la décision ("vérification") ; et (ii) en cas de non conformité, d'initier une boucle rétroactive vers la phase de préparation afin d'implémenter des mesures correctrices ("correction").

Lors des phases de développement il importe de concevoir le système de sorte qu'est minimisé ex-ante le risque de non-conformité ("prévention").

Enfin on envisage deux types d'implémentation : (i) sans vote électronique ni délégation à des systèmes d'intelligence artificielle (implémentation "blanche") ; (ii) avec vote par Internet et délégation IA (implémentation "noire").

Le tableau suivant synthétise l'ensemble de ces objectifs, qui correspondent aux colonnes de gauche du tableur introduit en première section.

Groupes de domainesDomainesColonne tableur
Niveaux de pouvoir Communal / National / International A
Types de pouvoir Législatif / Exécutif / Judiciaire B
Modules Référendums / Délégation-humains / Délégation-IA C
Phases de gouvernance Préparation / Décision / Exécution / Contrôle D
Implémentations Blanche / Noire E

En multipliant les éléments du tableau ci-dessus ont obtient théoriquement 3 x 3 x 3 x 4 x 2 = 216 lignes (= domaines) dans le tableur ci-dessous. Nous verrons plus loin (section "900 groupes spécifiques") que ce nombre doit logiquement être réduit à 200 (le lecteur perspicace peut cependant le deviner dès maintenant ...).

Codes d'identification des groupes
(cliquez sur l'image pour accéder au tableur)

groupes.png

Tableur

Le cas des
coopératives
publiques

Originellement, celles-ci font partie du domaine "Types de pouvoir > Exécutif". Mais elles sont concernées par tous les autres domaines. En effet, en DD, la coopérative publique fonctionne en interne comme un petit État en DD, et d'autre part l'État est lui-même une coopérative publique. Concrètement, il doit donc y avoir au sein du groupe de travail de chaque domaine un sous groupe "coopérative publique", consacré notamment à la gestion des entreprises publiques sous statut de coopérative publique, et à leur contrôle national par le système de démocratie directe.

Un cas particulier (fondamental) est celui de la coopérative publique en charge de la création monétaire et de sa distribution sous forme d'allocation universelle.

Faudra-t-il dédoubler les groupes de travail, c-à-d travailler avec un tableur "État" et un tableur "Coopératives publiques" ... ? Cela est fort probable. Le principe d'Ockham suggère cependant de commencer par un fichier unique, puis de dédoubler si et seulement si cela s'avère nécessaire.

Dans la section suivante nous allons approfondir la notion de phase de projet (partie droite du tableur)

Phases du projet

https://democratiedirecte.net/methodologie#phases-du-projet
Méthodologie

La présente section concerne les colonne de droite (entête rouge) du tableur introduit en première section.

La dynamique de réalisation d'un système quelconque peut être décrite par un cycle de cinq phases : définition, conception, implémentation, installation, test. Chacune des cinq phases produit un rapport aval, constituant le cahier des charges de la phase suivante.

Cinq phases de développement

Commençons par décrire les cinq phases de développement du projet. Nous aborderons ensuite leur dynamique itérative, fondée sur les boucles rétroactives de validation des rapports avals par les rapports amonts.

  • Phase I : Définition : Le « quoi » : définition exhaustive et détaillée (sous forme textuelle) des fonctionnalités souhaitées du système.

    • Compétences requises : culture politique.

    Cette phase implique notamment l'assemblée constituante.

  • Phase II : Conception : Le « comment » en termes fonctionnels : description exhaustive et détaillée (sous forme textuelle) des procédures et conditions opérationnelles des fonctionnalités déterminées en phase I.

    • Compétences requises : culture politique, procédures administratives.

    NB : en principe ces deux premières phases devraient être réalisées en faisant abstraction des modes d'implémentation physique (notamment, avec ou sans vote par Internet), qui seront traités lors de la phase suivante.

  • Phase III : Implémentation : Le « comment » en termes logiques puis physiques :

    1. traduction des procédures et conditions opérationnelles énoncées à la phase 2, en schémas logiques, des transferts, traitements et stockages des données ;

      • Compétences requises : procédures administratives, gestion de projet.
    2. sur base du schéma logique, description détaillée et exhaustive de l'implémentation physique du système (type de matériel requis, le fond et la forme des interfaces, ...), et cela – dans le cadre du présent projet – pour deux options d'implémentation :

      • "blanche" : sans vote électronique ni délégation IA ;
        • Compétences requises : procédures administratives.
      • "noire" : avec vote par Internet et délégation IA.
        • Compétences requises : programmation (laquelle constitue un troisième point pour cette phase III).
  • Phase IV : Installation : Installation physique des implémentations blanche et noire.

    • Compétences requises : ingénierie.
  • Phase V : Test : Mise à l'épreuve des implémentations blanche et noire en situation réelle. Cette confrontation avec un échantillon représentatif des utilisateurs a généralement pour effet de provoquer un nouveau cycle – pouvant remonter jusqu'à la phase I – afin de résoudre des problèmes apparus seulement lors de cette phase "finale" [2].

    • Compétences requises : ingénierie, procédures administratives.

Rapports de groupe

rapport.png

Les cinq phases ci-dessus constituent un cycle. Pour obtenir un système de DD opérationnel plusieurs cycles seront nécessaires. En effet, au cours des premiers on va constater des fonctionnalités déficientes, des modules incomplets, d'autres manquants, etc. Ces déficiences et imperfections doivent être identifiées de façon exhaustive, puis corrigées.

Pour ce faire la procédure est la suivante. Chaque groupe de C&D (hexagones du diagramme infra) publie en permanence sur son site web un rapport aval, qui est un cahier des charges destiné au groupe de la phase suivante (cellule à droite dans partie rouge du tableur), dans son domaine (ligne correspondante dans partie verte du tableur).

Le groupe destinataire (par exemple, dans le diagramme infra, un groupe de phase "Conception") va alors séparer en deux parties le rapport aval publié (flèche 1) par le groupe de la phase précédente (groupe de phase "Définition") :

  • une partie qu'il estime non utilisable comme cahier des charges (parce que incomplète, erronée, ...), et au sujet de laquelle il publie des commentaires dans son rapport amont (flèche 2);
  • l'autre partie, qu'il estime utilisable comme cahiers des charges, à partir de laquelle il élabore son propre rapport aval, destiné (flèche 4) au groupe de la phase suivante (groupe de phase "Implémentation").
phases-cycle.png

Toute publication/màj de rapport doit être accompagnée des mesures suivantes :

  • annonce via l'info-lettre du groupe ;
  • mention de la date de publication/màj dans le tableur (à côté du numéro de groupe).

Chaque cellule de la partie droite du tableur (entête rouge) comprendrait donc trois informations :

  • numéro groupe (= lien vers site web)
  • date rapport aval (= lien vers cahier des charges)
  • date rapport amont (= lien vers commentaires)

Rapport d'existant. La première action de tout groupe C&D consiste à identifier et décrire les points négatifs et positifs du système existant, que ce soit au niveau de son domaine du système (une ligne de la partie gauche du tableur) ou de sa phase du projet (une colonne de la partie droite du tableur). Chacun des 1.000 groupes C&D peut donc commencer son activité même si aucun rapport n'a encore été publié par d'autres groupes ! L'étape suivante consiste alors à publier une ébauche de rapport aval.

Structuration du projet

https://democratiedirecte.net/methodologie#structuration-du-projet

200 domaines x 5 phases

Le tableau suivant synthétise l'ensemble des objectifs définis dans les deux sections précédentes.

Niveaux de pouvoir Communal / National / International
Types de pouvoir Législatif / Exécutif / Judiciaire
Modules Référendums / Délégation-humains / Délégation-IA
Phases de gouvernance Préparation / Décision / Exécution / Contrôle
Implémentations Blanche / Noire
Phases du projet Définition / Conception / Implémentation / Installation / Test

Ce tableau synthétique est le noyau conceptuel du projet. Mais il n'est aussi que le "squelette" (très schématisé) du système de démocratie directe que l'on souhaite construire. Le principal – l'affinement du squelette puis l'ajout des tendons, des muscles, des organes (etc) de cette structure – reste à réaliser. L'ampleur du projet est donc considérable, et d'autant plus s'il s'agit de faire table rase, et de repenser complètement notre démocratie (si peu) "représentative".

La section Exemple supra développe une illustration de la quantité & qualité du travail à réaliser.

Pour ce faire il importe donc d'appliquer « avec rigueur et souplesse » une méthodologie adaptée à nos besoins. À partir des éléments développés dans les sections précédentes nous sommes maintenant en mesure de structurer notre projet en :

  • 200 domaines du système (les lignes décrites dans la partie gauche du tableur) ;
  • réalisés chacun en cinq phases de développement (les colonnes de la partie droite du tableur).

Codes d'identification des groupes
(cliquez sur l'image pour accéder au tableur)

groupes.png

Tableur

On obtient alors 200 x 5 = 1.000 groupes de C&D, l'ensemble étant tel que :

  • une ligne = un domaine du système = un sous-projet d'ordre 1V ("1" parce que un projet correspond à 1 ligne ; "V" parce que les lignes sont comptées verticalement) ;
  • une colonne (de la partie droite du tableur) = une phase du projet = un sous-projet d'ordre 1H ("1" parce que un projet correspond à 1 colonne ; "H" parce que les colonnes sont comptées horizontalement) ;
  • une cellule (de la partie droite du tableur) = un groupe C&D = un sous-projet d'ordre 2 ("2" parce que un groupe correspond au croisement entre une ligne et une colonne).

Groupes (1006)

Groupes Spécifiques (900)

Pour calculer le nombre des groupes C&D il suffit de multiplier entre eux les nombres d'options de chaque ligne du tableau synthétique suivant, soit 3 x 3 x 3 x 4 x 2 x 5 = 1080 groupes.

# options
Niveaux de pouvoir Communal / National / International 3
Types de pouvoir Législatif / Exécutif / Judiciaire 3
Modules Référendums / Délégation-humains / Délégation-IA 3
Phases de gouvernance Préparation / Décision / Exécution / Contrôle 4
Implémentations Blanche / Noire 2
Phases du projet Définition / Conception / Implémentation / Installation / Test 5

Il faut cependant apporter une correction : supprimer les occurrences combinant "Délégation-IA" avec "Blanche", qui n'ont aucun sens puisque par définition l'implémentation "blanche" n'utilise pas de technologies complexes. Dès lors le calcul devient (3 x 3 x 2 x 4 x 1 x 5) + (3 x 3 x 3 x 4 x 1 x 5) = 900 groupes.

Groupes Standards (100)

Mais ce n'est pas tout. Il nous paraît utile d'ajouter des domaines correspondant à des systèmes standards, faisant abstraction du niveau et type de pouvoir (colonnes A et B du tableur). Il s'agit d'un tronc commun proposant des modules standards que les groupes spécifiques pourront :

  • soit utiliser tels quels, ce qui renforce la cohérence du système ;
  • soit adapter à leurs spécificités (Communal/National/International et Légilsatif/Exécutif/Judiciaire), ce qui renforce la résilience du système.

Ces domaines standards (sous-projets d'ordre 1V, selon notre typologie exposée dans la synthèse) sont donc au nombre de (2 x 4 x 1 ) + (3 x 4 x 1 ) = 20. En les multipliant par le nombre de phases de projet, on obtient au total 20 * 5 = 100 groupes standards.

Cela nous fait un total de 900+100=1.000 groupes C&D. Mais ce n'est pas tout ...

Groupes Cohérence (3)

Il importe ensuite d'ajouter trois groupes en charge de la cohérence "verticale" :

  • entre niveaux de pouvoir (communal, national, international) --> groupe C-Niveaux (numéro 1001);
  • entre types de pouvoir (législatif, exécutif, judiciaire) --> groupe C-Types (numéro 1002) ;
  • entre modules (référendum, délégation-H, délégation-AI) --> groupe C-Modules (numéro 1003) ;

La mission de ces groupes Cohérence est d'aider les groupes de domaines différents à intégrer dans le système la gestion des conflits potentiels entre types de pouvoirs, niveaux de pouvoir et modules. Pour ce faire chacun de ces deux groupes de cohérence publie sur son site web une liste de recommandations, établies sur base de l'observation (i) du système politique existant et (ii) du travail innovateur des groupes R&D.

Les groupes Cohérence traquent donc les incohérences verticales dans les rapports des groupes R&D, puis les commentent & synthétisent sur leur site web. Lorsqu'un groupe Cohérence réalise une mise à jour importante de son rapport il en informe les groupes R&D via son infolettre.

Groupes Accompagnement (3)

Enfin on ajoute trois groupes pour l'accompagnement des 1003 autres : Gestion, Logistique, Méthodologie. Leur rôle est de faciliter (i) les flux d'informations croisés ; (ii) le processus décisionnel au niveau de l'ensemble du projet ; (ii) l'évolution du projet.

  • Le groupe Gestion (numéro 1004) a pour fonction de faciliter la coordination des activités communes aux groupes : organisation de réunions inter-groupes, d'éventuelles votations (référendums, élections) internes au projet, ...

  • Le groupe Logistique (numéro 1005) a pour fonction de fournir un support logistique à la collaboration des groupes C&D et à l'intégration de leurs productions. Il peut s'agir par exemple de mettre à disposition de l'ensemble des groupes un système de base de données, un système de votation, un système d'élection par tirage au sort, ...

    • Il s'agit donc d'un support consacré aux services collectifs du projet. Ce groupe n'est pas à priori en charge d'un support aux besoins particulier de certains groupes C&D.
    • Le tableur devrait idéalement être hébergé par le groupe Logistique et géré par le groupe Gestion.
  • Le groupe Méthodologie (numéro 1006) a pour mission d'améliorer la présente méthodologie sur base de l'observation des groupes C&D, et d'échanges d'avis avec eux.

Pour créer un groupe de travail voir l'article C&D.

Intégration du travail des groupes

https://democratiedirecte.net/methodologie#integration-du-travail-des-groupes

La dynamique du projet consiste, à partir des 1.000 sous-projets d'ordre 2, partiellement complémentaires et redondants, d'aboutir progressivement à un système optimal fondé sur un tronc commun aussi large que possible, représentant le meilleur arbitrage entre standardisation et adéquation aux besoins spécifiques d'un système de DD.

Pour ce faire la dynamique d'intégration spontanée du travail des 1.000 groupes C&D repose sur trois effets auto-organisateurs :

  • la redondance partielle des 200 domaines ;
  • les flux d'informations croisés :
    • flux verticaux : comparaisons entre rapports d'une même phase (une colonne de la partie droite du tableur), mais de domaines différents (des lignes décrites dans la partie gauche du tableur) ;
    • flux horizontaux : validations des rapports avals par les rapports amonts, dans un domaine déterminé.

Redondance partielle des domaines

Le découpage "vertical" en 200 domaines ne permet pas seulement de partager la charge de travail (quantitatif) et de spécialiser celui-ci (qualitatif), mais aussi :

  • de "ratisser large" en considérant à priori un maximum d'options possibles (par exemple les options avec et sans vote par Internet + délégation IA) ;
  • de stimuler la réflexion, par la comparaison de rapports d'une même phase mais de domaines différents et proches (les redondances dans la composition des domaines ne sont jamais totales, et les groupes n'ont pas la même composition d'individus).

    Il faudra donc également veiller à ce que des groupes ne soient pas pris en charge par les mêmes personnes. Il n'est pas interdit de participer à plusieurs groupes, mais il convient d'éviter que ceux-ci soient majoritairement composés des mêmes individus.

Comprenons bien que la redondance partielle nourrit les flux d'information verticaux : ceux-ci ne font sens que si la redondance n'est ni totale ni nulle.

D'autre part si la redondance partielle est en principe constante durant tout le projet, elle va en pratique se réduire au fur et à mesure que sera opérée l'intégration verticale des domaines. Grâce au tableur, des groupes de domaines différents vont collaborer étroitement (flux d'informations verticaux), et cette collaboration sera facilitée par l'action des groupes Cohérence.

On pourrait même envisager que des groupes ou des domaines disparaissent ou fusionnent. Mais selon nous ce n'est pas une bonne idée : il importe que toute opportunité/potentialité demeure visible.

Comparaisons verticales

Dans la feuille "Sélection" du tableur une sélection a été opérée en déroulant les menus d’entête (ligne 2) des colonnes C à E (NB : la flèche de leur entête est maintenant bleue et avec un petit carré, contrairement à celle de la colonne A, noire sans petit carré).

Une sélection de groupes C&D
(cliquez sur l'image pour accéder au tableur)

groupes-selection.png

Tableur

Cette sélection permet à n’importe quel groupe de C&D de facilement entrer en contact avec des groupes également actifs dans le domaine « Référendum-Décision-AvecVoteInternet », mais qui traitent d’autres échelles de pouvoir (colonne A), et/ou d’autres pouvoirs constitutionnels (colonne B). En lisant le rapport de ces groupes ont peut trouver des idées nouvelles ou des solutions à des problèmes. Pour aller sur le site d’un groupe (pour consulter son rapport ou entrer en contact) il suffit de cliquer sur son numéro d’identification.

Validations horizontales

Dans la section "Phases du projet" nous avons développé en détail le mécanisme de validation itérative du rapport aval de chaque groupe C&D par le groupe en aval dans la séquence des cinq phases de projet (partie droite du tableur). Rappelons le schéma chronologique :

phases-cycle.png

Boucles de rétroaction. Le schéma ci-dessus est composé de boucles de rétroaction, qui constituent un principe fondamental de l'auto-organisation et de l'autorégulation, aussi bien pour les systèmes physiques, chimiques et biologiques que dans de nombreuses technologies.

Je pense qu'au moins deux à trois méta-cycles (flèche hachurée) seront nécessaires, de sorte que la réalisation du projet nécessitera plusieurs années. Si la présente méthodologie est appliquée par au moins une dizaine de personnes par groupe de C&D, c-à-d 10.000 personnes, travaillant à une moyenne d'au moins cinq heures par semaine (NB : il s'agit évidemment de volontariat, réalisé en plus des activités habituelles ...), le système de DD pourrait être réalisé en trois à cinq ans. Mais ce scénario optimiste n'est réalisable que dans le cas où le projet serait géré par l'État lui-même. Dans la négative il faudra plusieurs années avant que la totalité des 1.006 groupes soit créée, de sorte que la durée de réalisation du projet pourrait être doublée.

Auto-organisation et viralité

La dynamique auto-organisatrice est liée à la redondance partielle des informations et à la combinaison des flux croisés via lesquels celles-ci sont échangées, comparées et corrigées.

Viralité. Il s'agit donc d'un processus viral : plus il y aura de groupes --> plus y aura de rapports --> plus il y aura de flux d'information croisés --> plus on convergera rapidement (et naturellement) vers un système optimal, c-à-d alliant au mieux standardisation et adéquation. Des synergies et fusions seront opérées, des options seront peut-être abandonnées ou fusionnées avec d'autres (par exemple implémentations blanche et noire). Il est important qu'au début aucune voie ne soit exclue.

En outre cette dynamique peut être initiée par seulement quelques individus travaillant en groupe ou isolément, sur une partie même très petite du projet, et avec la garantie que le travail réalisé pourra ultérieurement être connecté avec d'autres et intégré au sein de la structure.

Rapport d'existant. La première action de tout groupe R&D consiste à identifier et décrire les points négatifs et positifs du système existant, que ce soit au niveau de son domaine du système (une ligne de la partie gauche du tableur) ou de sa phase du projet (une colonne de la partie droite du tableur). Chacun des 1.000 groupes R&D peut donc commencer son activité même si aucun rapport n'a encore été publié par d'autres groupes ! L'étape suivante consiste alors à publier une ébauche de rapport aval.

Exemple

https://democratiedirecte.net/methodologie#exemple

Cette section développe un exemple – parmi beaucoup d'autres – illustrant la quantité & qualité du travail à réaliser, ainsi que la dynamique dans laquelle il sera réalisé.

Cet exemple concerne le deuxième des trois principes de base énoncés dans notre article de définition du système de DD : la délégation de certains pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire :

  • dans certains cas, à des délégués non reconductibles, sélectionnés par tirage au sort dans un pool de candidats répondant à des critères de compétence (*);
  • dans d'autres cas, à des systèmes (ouverts) d'intelligence artificielle, dans le cadre de contrats intelligents (**) ;

Il va falloir déterminer quels pouvoirs sont délégués à des humains, et quels sont les autres qui sont délégués à l'IA ; dans chaque cas : à quelles conditions et de quelle manière ? ; ...

Les réponses qui seront données à ces questions pourront varier selon les domaines, voire même entre groupes d'un même domaine mais de phases différentes. Quels problèmes posent ces divergences, et comment pouvons-nous les solutionner ?

Il fait peu de doute que (i) le premier cycle de développement (la ligne hachurée dans le diagramme des phases) fera apparaître les problèmes ; (ii) que les flux d'informations verticaux faciliteront l'émergence de solutions ; et (iii) que le cycle suivant permettra de les implémenter.

Des choix devront être faits à court terme, qui devront pouvoir être modifiés à plus long terme. Ces choix seront opérés par votations dans les groupes concernés, mais aussi au niveau de l'ensemble des groupes.

Etc.

Gestion interne des groupes

https://democratiedirecte.net/methodologie#gestion-des-groupes

Au début les groupes seront de petites tailles de sorte qu'ils fonctionneront de façon très informelle, sans que cela pose problème. Mais au delà d'une certaines taille il pourrait s'avérer utile que chaque groupe définisse (et applique ...) une "Constitution du groupe".

Voici quelques possibles éléments d'une telle Constitution :

  1. Prises de décisions. Les décisions sont prises par votation (référendum). Pour être acceptée une proposition de décision doit recueillir le suffrage de 75% des membres.

    Pourquoi 75% ? C'est le principe de "simplicité=symétrie". Nous voulons déterminer le pourcentage de majorité qualifiée. Doit-elle être plus proche de 100% (par exemple 90%) ou de 50% (par exemple 60%) ? Pour trancher, pouvez-vous imaginer une règle plus simple que l'équidistance entre 100% et 50% ? C'est un pourcentage certes élevé par rapport aux pratiques habituelles (souvent 2/3 voire 50% + 1 voix), mais celles-ci n'ont-elles pas pour effet que sont prises trop de décisions qui finalement s'avèrent contre-productives ? Le but d'une votation ne devrait pas être seulement d'obtenir une décision, mais aussi, et peut-être surtout, de forcer les individus à formuler des questions dont le fond et la forme sont susceptibles de susciter un large consensus.

  2. Droit d'initiative et de vote. Seuls les membres du groupe ont droit de proposer un votation et de voter.

  3. Pour devenir membre d'un groupe il suffit :
    1. d'être parrainé par un membre ;
    2. de mentionner une adresse email via laquelle l'inscription devra être validée.
    La fonction du parrain est double : (i) aider le nouveau membre à s'intégrer efficacement dans le groupe, appréhender le domaine et le travail réalisé ; (ii) minimiser le risque d'infiltration d'individus nuisibles (*) en responsabilisant les parrains via le risque réputationnel.

    (*) On ne pourra jamais s'en protéger totalement mais il importe de minimiser leur nombre.

  4. Liste des membres. Le fichier des membres, est accessible en écriture à tous les membres (avec enregistrement des écritures) sur le site web du groupe. Chaque entrée comprend :

    • Nom ;
    • Adresse email (validée) ;
    • Nom du parrain.
  5. Fonctions de gestion. Dans chaque groupe, des participants peuvent être tirés au sort pour assumer une fonction de gestion (secrétaire, comptable, représentant du groupe à des réunions inter-groupes, ...). Le tirage au sort – renouvelé tous les trois mois – est réalisé sur base d'une liste de membres candidats. Pour certaines de ces fonctions le groupe pourrait déterminer des conditions de compétence que tout candidat devrait remplir pour pouvoir présenter sa candidature.

    Si un groupe souhaite conserver la même personne à une même fonction, il suffit que personne d'autre qu'elle ne présente sa candidature à l'élection (PS : cette situation n'est évidemment réaliste que dans les petits groupes). Il est cependant recommandé de maintenir opérationnelle la procédure d'élection trimestrielle afin que toute candidature alternative demeure possible.

On notera qu'une telle Constitution pourrait être adoptée également au niveau du projet dans son ensemble. Il y aurait alors un fichier global des membres, hébergé par le groupe Logistique et géré par le groupe Gestion.

Méthodologie intra-groupe

La quantité et la qualité du travail réalisé par chaque groupe sera fonction de sa capacité à travailler avec méthode. Voici une méthodologie ayant pour objet d'optimaliser l'efficience de tout processus de décision. Elle devrait donc être appliquée chaque fois qu'il faut prendre une décision, même la plus petite, individuellement ou collectivement, et dans quelque domaine que ce soit. [Source : Kepner-Tregoe].

  1. Définir la situation
  2. Répertorier les causes possibles
  3. Parmi les précédentes, identifier les causes probables
  4. Déterminer les critères auxquel la solution doit répondre
  5. Déterminer des solutions possibles
  6. Parmi les précédentes, sélectionner les meilleures
  7. Répertorier les implications positives et négatives de chacune d'elles
  8. Choisir la solution définitive
  9. Déterminer un plan d'implémentation
  10. Assurer le suivi de l'implémentation

Communication

https://democratiedirecte.net/methodologie#communication
Travail collaboratif en réseau

Les participants communiqueront essentiellement via Internet (mail, forum, vidéo-conférences, ...).

Il est cependant recommandé d'organiser régulièrement et à date fixe des réunions physiques entre membres. Par exemple trois réunions par an :

  • membres d'un même groupe : premier dimanche de septembre ;
  • groupes d'un même domaine (soit 5 groupes) : premier dimanche de janvier ;
  • groupes d'une même phase (soit 1.000 groupes) : premier w-e de mai.

Bien sûr ce ne sera pas toujours possible pour tout le monde car certains habiteront trop loin par rapport à la majorité des membres de leur groupe.

Force de travail

https://democratiedirecte.net/methodologie#force-de-travail
Quantitatif

La force de travail disponible pour le projet est composée de quatre statuts (tous bénévoles) : salariés/indépendants, chômeurs, étudiants, retraités. Si l'on suppose que ces statuts représentent respectivement 10%, 40%, 20% et 30% de la force de travail du projet, et que le nombre moyen d'heures/semaine investies dans le projet par chaque participant est respectivement de 3, 20, 6 et 10 heures/semaine, on obtient en moyenne 12,5 heures/semaine par participant. Cela représente 500 heures/an par participant [3].

Notre méthodologie vise à coordonner le travail d'un maximum de 1.006 groupes de travail. En comptant sur une moyenne de dix participants par groupe on obtient 10.060 personnes (probablement moins car certaines participeront à plusieurs groupes). On obtient alors environ cinq millions d'heures de travail par an, ce qui correspond à 3.300 travailleurs à temps plein [tableur : feuille "Force de travail"].

Le présent projet aura donc aussi pour effet de montrer que – avec l'aide de méthodes et technologies modernes – il est possible d'organiser la collaboration efficace de milliers de personnes. Ce n'est d'ailleurs pas une première : de nombreuses entreprises sont composées de plusieurs milliers voire dizaines de milliers d'employés. Ce qui est réellement innovateur c'est que cette collaboration soit organisée sans leader ni coordinateur, en exploitant le phénomène d'intelligence collective.

Qualitatif

Tous(tes) les candidat(e)s francophones sont les bienvenu(e)s, quelle que soit leur nationalité. Sont particulièrement recherchés les profils suivants :

  • agents du service public ;
  • ex-élus (conseillers municipaux, maires, parlementaires, ...) et anciens ministres ;
  • sciences politiques et administratives ;
  • droit public (administratif, constitutionnel, international) ;
  • gestion et comptabilité de projets ;
  • informatique, télécommunication, électronique, statistique, mathématique ... ;
  • communication et web design ;
  • psychologie, sociologie, histoire ;
  • philosophie, physique ;
  • non-spécialistes : Il importe aussi que participent à ce projet des personnes n'ayant aucune des compétences ci-dessus. Les spécialistes, étant souvent " le nez dans le guidon ", ont parfois tendance à perdre de vue l'essentiel, ou à s'égarer dans une complexité inutile, voire nuisible. C'est pourquoi le bon sens pratique de "Mr et Mme Toutlemonde" est absolument nécessaire. Il y a aussi le fait que les spécialistes sont généralement très liés aux institutions et au pouvoir qui les contrôle, ce qui limite leur objectivité ...

Pays & langue. Dans la mesure où il s'agit de faire table rase et d'inventer un nouveau système politique, les personnes s'impliquant dans le projet ne doivent pas nécessairement être du même pays (au contraire la diversité des expériences est une source d'informations très utiles). Il est cependant important de travailler dans la même langue maternelle. En ce qui nous concerne il s'agit du français. Il y plus de plus de 200 millions de locuteurs francophones quotidiens dans le monde [source].

Durée de réalisation du projet

https://democratiedirecte.net/methodologie#duree-realisation-projet

Étant de nature virale, le rythme de création de groupes sera très lent au début, mais pourrait croître de façon exponentielle. Si l'on fait l'hypothèse que la création d'un groupe entraîne celle de trois nouveaux groupes dans les douze mois, il faudra alors entre 5 et 6 ans pour que les 1.006 groupes soient créés.

Viralité de la création de groupes

viralite.png

Tableur

Sur base des hypothèses faites dans la section "Validations horizontale" nous disposerions alors d'une force de travail équivalente à 3.300 personnes à temps plein. Dans ces conditions notre estimation de réalisation en trois cycles de phases de projet sur une période de trois à cinq ans semble réaliste. Par conséquent le système de DD dont les principes de base sont définis dans l'article Définition pourrait être réalisé en cinq à dix ans.

Financement

https://democratiedirecte.net/methodologie#financement

Y a pas le feu. Le coût des phases I à III (Définition, Conception, Implémentation) est très faible puisqu'elles ne requièrent pas d'autre matériel que les ordinateurs des participants, lesquels sont en outre tous bénévoles. Quant à la question du financement des deux dernière phases (installation et test) elle ne pourra être résolue que lorsque la phase III aura livré son plan d'implémentation.

Financement interne/externe. Si nécessaire les participants (c-à-d les membres de groupes) pourraient décider de constituer un financement interne par virement permanent de (par exemple) 10 euros/an par participant. Les participants pourraient en outre décider de compléter ce financement interne par un financement externe ne pouvant dépasser (par exemple) 100 euros/an par sponsor (le principe étant ici que chaque sponsor ne peut représenter une pondération financière supérieure à dix participants). Si l'on applique le principe que chaque participant apporte un sponsor et que la contribution moyenne par sponsor est de 50 euros/an, on obtient alors un budget annuel total de 60 * 7.503 ≈ 450.000 euros/an [tableur : feuille "Financement"].

Je pense que neutraliser le risque qu'une minorité de membres/sponsors fortunés exercent des pressions financières sur la conduite du projet est nettement plus important que fixer la contribution des membres et sponsor en fonction de leur niveau de revenu. Ces deux options étant antagonistes, un choix doit être fait.

Financement distributif. Un voie complémentaire est la monnaie directe, fondement du financement distributif de l'allocation universelle (l'AU serait financée à 20% par financement distributif et 80% par financement redistributif : approfondir).

Comptabilité. Il importe de tenir sur toute la durée du projet – et dès le début – une comptabilisation des frais de fonctionnement et du temps de travail réalisé par l'ensemble des participants [4], ceci afin de pouvoir procéder à tout instant à une analyse financière statique, dynamique et prévisionnelle du projet. Dès que le projet sera commencé, un état comptable trimestriel devra être publié sur le site ouaib.

Participation de l'État. Pour ce qui concerne le dernier stade du projet – l'installation finale du système de DD – la participation de l'État est probablement indispensable.

[1] Par exemple on pourrait installer dans chaque bureau de poste un isoloir permanent de vote, c-à-d accessible chaque jour ouvrable de l'année, ce qui permettrait de procéder à des référendums et des élections de façon permanente.

[2] Plus les phases préalables auront été bâclées, plus nombreux seront les dysfonctionnements qui apparaîtront lors du test.

[3] Années de 10 mois afin de réserver deux mois pour la prise en compte des périodes de maladie et de vacances (oublier le projet chaque année pendant quelques semaines est nécessaire afin de maintenir une productivité élevée sur toute la durée du projet, qui durera plusieurs années).

[4] Les participants pourraient ajouter la règle suivante à leur "Constitution" : « Chaque participant est invité à transmettre mensuellement au comptable le nombre d'heures qu'il a consacrées au projet ».

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Une publication de François Jortay

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